Jardin arboré et abords fleuris
Quelques arbres ou arbustes sur le terrain, plantés au cours des décennies successives procurent, selon les saisons, plaisir esthétique ou ombre bénéfique. Mentionnons deux lagerstroemia aux nuances de pourpre typique de Bergerac, le palmier d’angle au garage qui a l’heur de se plaire depuis bonnes dizaines, un pawlonia central, plusieurs frênes en bordure de la dépendance, un robuste figuier à l’orée du pré mitoyen à l’Ouest. A l’arrière, à part quelques plantes aromatiques, un noyer, un mûrier à l’ombre duquel les apéros sont traditionnels, des altea et un bosquet de sureau. Des décorations florales en bordures, rosiers, lilas, canas, bignonia grimpant, un parterre coloré de belles de nuit et de physalis embellissent la périgourdine. A l’avant de la dépendance, entourée d’une haie de buis centenaire, attaqué par la pyrale malgré des traitements, une superbe glycine du même âge achève le tableau rustique de l’ensemble.
Le chemin qui mène au garage est en terre battue, les abords des bâtiments sont recouverts de gravillons ou castine. Le terrain, sous forme de pré rustique, ne requiert aucun entretien spécifique hors la tonte et un arrosage minimal en saison chaude.
Puits
Deux puits, déjà mentionnés dans la description générale, un par bâtiment, délivrent le nécessaire en arrosage écologique des abords respectifs. Le terrain en comporte d’ailleurs un troisième sous la haie de buis du bâtiment secondaire, non utilisé.
Voisinage
De manière générale, les propriétaires, amateurs d’espace rural et de nuits étoilées, n’ont pas désiré clôturer un terrain privé sur trois côtés de voisins directs, donnant latéralement au-delà d’un chemin rural, sur une vaste friche non constructible et des bois. A l’arrière du bâtiment principal, le jardin d’une résidence secondaire périodiquement habitée par des voisins, devenus de longue date des amis, est séparé de notre coin repas de plein air et barbecue par un petit muret bâti en pierres rescapées de l’ancienne construction. Il délimite en toute convivialité nos deux propriétés, et sert de siège en cas d’apéros s’il y a foule.
Bref, l’impression qui domine, c’est qu’un monde sans vraie limite s’offre au propriétaire, à sa contemplation du ciel, à ses escapades aux champs comme à ses démangeaisons sportives de coureur de fond.
Opportunité de piscine
Les proprétaires, entourés de piscines dans le hameau, ont vaillamment résisté à la tentation d’en ajouter une au palmarès. Non point qu’à la chaude saison ils n’aient pas envie d’un plongeon bénéfique chez un voisin condescendant, mais parce qu’ils ont toujours renâclé, surtout à longue distance, devant les impératifs d’entretien et de clôture de ce type d’installations, au demeurant d’empreinte écologique douteuse, alors qu’océan et Dordogne sont à portée de séjour. Si la transformation en gîte l’exige, il y aurait deux emplacements possibles pour une piscine de taille respectable ou, cédant à une nouvelle mode, un jacuzzi, entre les bâtiments ou dans le pré latéral de la dépendance.
Convivialité et entraide
Le hameau au carrefour duquel notre propriété se trouve n’est pour l’heure habité en permanence que par quatre familles, dont deux en pleine activité, avec de réjouissantes jeunes pousses. Une poignée de bâiments, tous rénovés, dont le nôtre, fonctionnent en résidences secondaires privées ou gîtes loués à la saison à des vacanciers habitués ou occasionnels. Malgré les aléas de l’existence, il y règne une convivialité remarquable et l’entraide y est possible dès que nécessaire, faisant regretter aux propriétaires de devoir s’en séparer. Au moins, cela évitera-t-il certainement aux futurs occupants toute crainte d’isolement sans sacrifier à la promiscuité ou parfois aux nuisances des mitoyennetés de village.

